Issu du latin conflictus qui signifie « choc » ou « heurt »,
le conflit désigne une opposition entre personnes, idées ou intérêts.
Les conflits sont une réalité naturelle des relations humaines et font partie de la vie. Ils traduisent souvent un besoin non satisfait, une incompréhension, ou une divergence de valeurs.
Le conflit n’est pas une anomalie : il est une manifestation de la différence, de la vitalité et du changement.
La difficulté n’est pas son existence mais la manière dont il est vécu et géré.
  Chaque individu perçoit la réalité à travers ses propres filtres : éducation, culture, histoire, émotions. Ces filtres altèrent la compréhension mutuelle et peuvent engendrer malentendus, jugements ou réactions défensives.
Les causes les plus fréquentes sont :
Rechercher les sources et les fondements du conflit, c’est déjà amorcer sa sortie.
Dans un conflit, différents niveaux d’enjeux sont imbriqués. Le travail de compréhension et de résolution d’un conflit donné sera d’autant plus efficace qu’il insistera sur l’analyse des niveaux 4 et 5 comme illustré sur ce schéma.
Plus le niveau est central, plus le conflit touche à l’intimité et à la structure du moi de la personne, le conflit étant alors plus délicat à dénouer.
  
  Selon leur nature, les conflits peuvent prendre différentes formes :
 
Un conflit suit souvent un processus progressif :
 
Identifier ces étapes, c'est aider à prévenir l’escalade et à agir au bon moment.
  Ignorer un conflit, c’est laisser s’installer un climat de tension, de méfiance ou de repli. À l’inverse, un conflit reconnu et accompagné peut devenir une opportunité d’évolution car il révèle des déséquilibres, favorise la prise de conscience et renforce la coopération.
Le conflit n’est pas nécessairement destructeur ; il peut être constructif, à condition d’être écouté, compris et transformé.
Le conflit n’est pas un échec, mais un passage.
Ignoré, il se fige et blesse ; accueilli et compris, il devient un levier de compréhension, de respect et de transformation.