D’un côté, la personne estimant avoir subi un dommage, parfois grave ou injuste, attend une reconnaissance, une réparation, une réponse claire à sa souffrance et à son préjudice.
De l’autre, celle à qui la faute est imputée, parfois à tort ou de manière excessive, se sent accusée, incomprise, ou redoute les conséquences financières et morales d’un contentieux, souvent complexe à évaluer.
Entre ces deux postures, la tension monte, nourrie par des ressentis personnels, des expertises contradictoires, ou des démarches administratives longues et opaques. Le dialogue devient difficile, voire impossible.
La médiation offre un cadre neutre pour revisiter les faits, donner à chacun un espace d’expression, rétablir l’écoute, et explorer des pistes de résolution que le droit ne permet pas toujours. Elle évite la surenchère, replace la relation au cœur du processus, et ouvre la voie à un accord librement construit, souvent plus satisfaisant qu’une décision imposée.